À chaque fois, c’est la même chanson, vous avez peur de photographier des inconnus en photo de rue.
Vous voyagez ou vous pratiquez la photo de rue, il fait beau et vous décidez de vous rendre sur le spot habituel des vacances : le marché local.
Votre matériel est top.
Tous les ingrédients sont présents pour que la récolte soit à la hauteur de vos ambitions.
Après quelques passages, vous remarquez une maraîchère aux traits burinés dans un costume traditionnel.
Vous avez réalisé plusieurs clichés d’ensemble, mais il vous manque un portrait, de l’humain, de l’authentique.
Quelque chose qui achève votre série.
Elle est là pour vous !
Ce quelque chose c’est la peur que l’on vous remarque.
La frousse que l’on vous dise quelque chose.
Pire ! Que la personne manifeste sa colère.
Cette peur vous paralyse et c’est chaque fois pareil.
Alors, vous tentez une image à la sauvette, souvent mal cadrée et inutilisable.
D’autres fois, vous vous retranchez derrière votre zoom 70-300 mm à sept mètres pour une photo sans la dynamique offerte par des focales courtes.
Et comme par hasard vous vous faites remarquer; les quolibets fusent sur votre tromblon.
À longueur de blog et de vidéos sur YouTube, le même message est rabâché : il suffit d’y aller.
Le message est simple derrière un écran ou sur une vidéo, mais chaque fois que vous vous retrouvez à deux mètres des personnes, tout le monde vous regarde.
Impossible de prendre une photo dans ces conditions.
Autre raison régulièrement présentée : vous êtes dans votre droit.
La belle affaire lorsque l’on se fait vilipender en plein marché.
La photo de rue est aussi une manière d’aller à la rencontre des gens. Opposer des notions de droits limite énormément toutes relations amicales.
Ce que l’on ne vous dit pas c’est pourquoi lorsque vous vous approchez, tout le monde vous regarde.
Pourquoi lorsque vous êtes à six ou sept mètres avec votre zoom, votre sujet vous dévisage.
On ne vous explique pas non plus comment interagissent les personnes dans une foule ni comment font Cartier Bresson, Meyerowitz ou Winogrand pour se placer à deux mètres sans se faire voir.
J’allais souvent dans les manifestations pour prendre des photos.
Mais avec ma frousse, je ne faisais que des images d’ensemble sans réellement entrer dans le sujet.
Pas grand-chose de sympa lors de l’editing lorsque l’on se compare aux livres des photographes de rue.
Un jour, j’ai décidé de regarder comment pratiquaient les professionnels et j’ai essayé de faire comme eux.
En plein milieu des manifestations, je pouvais photographier sans que l’on s’intéresse à moi.
Je ne savais pas encore pourquoi, mais j’ai pu faire des portraits au plus près.
J’avais compris ce qui se passait.
J’ai ensuite eu des lectures et réalisé quelques expériences pour analyser jusqu’où je pouvais aller.
C’est ce que je vous propose de découvrir sur cet article assez long (50 pages).
Tout d’abord :
Maintenant, c’est à vous de jouer.
Tout ne sera pas facile du premier coup, il faudra des tests, des sorties ratées.
Je suis passé par là.
Petit à petit, vous n’aurez plus ces sueurs froides lorsque vous devez vous approcher à moins de deux mètres.
Vos cadrages seront anticipés, vous serez à l’aise avec votre pratique photo.
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