
l’autorisation droit à l’image, Etes-vous au clair ? (2023)
Le droit à l’image est le principal problème en street photography. Apprenez comment être au clair avec ce droit partout dans le monde.
S’il y a bien une chose sur laquelle j’hésite, c’est choisir un encadrement photo adapté à mon image.
Que ce soit pour une photo ou un vieux papier retrouvé dans les archives des anciens, quelle taille de cadre privilégier ?
Faut-il le positionner bord à bord ou le laisser respirer avec une Marie-Louise ?
Marie-Louise ou passe-partout ?
Il ne faut donc pas confondre le rôle de la Marie-louise qui est de créer une transition entre l’œuvre et le cadre et le rôle du passe-partout qui est utilisé pour protéger l’œuvre.
https://lamarechalerieparis.com/
Dans tout ce qui suit, je ne vais absolument pas respecter cette règle.
Dans la vie j’emploie indifféremment Marie-Louise et passe-partout.
Allez, on y va !
L’encadrement d’une photo joue un rôle clé dans sa perception, mais on ne s’en rend pas toujours compte immédiatement.
Il y a plusieurs années, je participais à des concours photo.
Au club au sein de mon entreprise (endroit idéal pour s’aérer l’esprit), il y avait évidemment les classiques concours régionaux, nationaux…
Cette obligation mettait un petit coup de pied au c… aux adhérents une ou deux fois par an afin qu’ils utilisent les agrandisseurs pour sortir 5 ou 6 photos.
Si vous avez déjà envoyé des tirages à un concours à l’époque, vous savez à quel point les formats étaient imposés : dimensions précises, catégories standardisées…
J’imagine que l’objectif était avant tout pratique : s’assurer que toutes les photos rentrent dans les mêmes cadres d’exposition et facilitent la vie du jury.
Sans m’en rendre compte, cette approche a influencé ma façon de choisir un cadre photo.
Pendant des années, j’ai encadré mes tirages photo 15×23,5 cm dans des cadres 30×40 cm, en laissant peu d’espace autour de l’image.
Pourquoi ce format d’image ?
Tout simplement à cause du papier photo de l’époque (du 18×24 si mes souvenirs sont exacts) avec un prix acceptable.
Avec le passage au numérique, j’ai vite abandonné l’idée d’entretenir une imprimante que je ne savais pas piloter et dont les encres passent leurs temps à sécher.
J’ai poussé la porte d’un labo professionnel.
Ne reculant devant aucune conséquence financière, j’en ai profité pour voir plus grand: mes photos ont pris de l’embonpoint, passant au format 20×30 cm!
Malheureusement, je n’ai pas interrogé les dimensions du passe-partout.
Résultat ?
Mes images semblaient étriquées, enfermées, perdant en force et en lisibilité une fois accrochées au mur.
Avez-vous déjà eu cette impression ?
Que votre photo, pourtant réussie, perdait en impact, une fois encadrée ?
Peut-être qu’un cadre mal adapté, un passe-partout trop étroit empêche l’image de « respirer » correctement.
C’est en visitant une exposition photo à la Galerie Rouge à Paris que j’ai eu une petite révélation.
Là-bas, l’encadrement offrait un bel effet visuel.
Les photos bénéficiaient d’un cadre plus aéré, avec un passe-partout qui créait une respiration entre l’image et son cadre.
Allez, je vous emmène à Paris.
J’ai reçu une newsletter annonçant l’exposition « American Street Photography 1950s-1970s » et je n’ai pas hésité à me rendre sur place dès que j’ai pu.
Comment résister ?
Lors de ma visite à la Galerie Rouge à Paris, où se tenait l’exposition, j’ai eu un petit déclic sur l’importance de bien encadrer ses photos.
Je me suis interrogé sur les dimensions des tirages. La plupart d’entre elles mesuraient de 13 à 15 cm de largeur, un format très courant en argentique et beaucoup plus petit que celui que j’utilise.
Cela m’a rappelé que, dans le passé, les tirages étaient souvent plus petits, contraint par les formats disponibles et un prix du papier non négligeable (ou que j’étais trop mal payé).
J’ai horreur de cette pratique, mais j’avoue avoir photographié les cadres et leurs descriptions pour analyser les dimensions des tirages, des encadrements et des Marie-Louise.
Bien que je n’ai pas pu prendre de mesures exactes, j’ai observé que les photos étaient souvent encadrées avec plus d’espace autour, offrant ainsi une respiration à l’image.
Cela permet de mieux la mettre en valeur, sans qu’elle paraisse trop serrée dans le cadre.
Cela m’a fait réaliser que mes propres tirages étaient parfois trop confinés dans des cadres étroits.
Un encadrement trop serré donne l’impression que l’image est étouffée, alors qu’un cadre plus large, avec un passe-partout généreux, permet à l’image de respirer, d’être mieux perçue.
De plus, le thème de l’image impose souvent une taille pour le tirage et le passe-partout.
Visiter les galeries, comme celle de la Galerie Rouge, est un vrai bonheur pour forger son œil et interroger ses propres pratiques.
Un bon encadrement, en street photography comme pour toute autre catégorie, influence l’impression dégagée par l’image et la manière dont le spectateur la perçoit.
C’est ce que nous allons explorer en découvrant les bonnes pratiques pour choisir la taille du cadre.
Alors go !
Je me suis armé de mon téléphone pour enregistrer les encadrements à la Galerie Rouge.
j’ai photographié très approximativement les cadres ainsi que les descriptions qui indiquaient les dimensions des photos.
Grâce à ce matériel, j’ai pu estimer la taille des cadres et des passe-partout.
Cela m’a permis de réfléchir à la meilleure façon de choisir un cadre pour mettre en valeur un tirage photo.
Une règle assez simple que j’ai remarquée est que la largeur du cadre était souvent le double de celle du tirage.
Par exemple, un tirage photo vertical mesurant environ 15 cm de large avait un cadre d’environ 30 cm de largeur.
La somme des largeurs de vide à droite et à gauche doit être égale à la largeur de la photo.
Cette proportion semble assez courante dans l’exposition.
Cependant, en observant d’autres tirages, j’ai remarqué que cette règle n’était pas toujours respectée.
Pourtant, l’encadrement fonctionnait très bien.
Certains encadrements avec des cadres plus larges ou plus étroits que d’habitude parvenaient à mettre en valeur les tirages photo de manière tout aussi efficace.
C’est toujours pareil.
Vous imaginez une règle et elle tombe à l’eau.
Je me suis rappelé d’une interview d’un spécialiste de l’encadrement. Il disait qu’il fallait le faire « à l’œil ».
J’adore cette règle !
Comme les cuisiniers ou les pâtissiers qui ajoutent un petit trait de rhum dans la recette des crêpes.
Au final, il n’y a pas de règle absolue, mais un bon encadrement, comme une bonne photo, repose sur un équilibre subtil.
Et comme en cuisine, c’est parfois en y allant « à l’œil » qu’on trouve la recette parfaite mais avec modération.
L’encadrement d’une photo de street photography en noir et blanc est une affaire de subtilité.
Vu le dernier mot, je ne suis pas certain d’être à la hauteur…
Alors, quel format privilégier ?
J’ai fait des tests avec mes tirages de 20×30 cm. Je me suis procuré un cadre 40×50 cm. Pourquoi cette dimension ?
Tout simplement parce que j’ai repris les proportions observées en galerie pour un tirage vertical.
Ce sont les dimensions du cadre et de la largeur de la photo mesurés sur mon écran.
Vous remarquez que la largeur du cadre est le double de la largeur de la photo.
Comme ma photo mesure 20 cm, le cadre fait 40 cm de large.
Et les 50 cm de hauteur ?
Le cadre de l’exposition « Galerie Rouge » a une proportion de 10×8 cm sur la photo que j’ai faite.
Pour obtenir une largeur de 40 cm, je multiplie la longueur et par 5 (5×8 cm = 40 cm).
Donc pour la longueur ce sera 10 cm x 5= 50 cm.
Résultat : 40×50 cm.
Par chance, cette dimension est un standard de l’industrie de l’encadrement, ce qui évite le surcoût du sur-mesure.
Voici les différents résultats :
D’abord le format que j’utilisais auparavant : 30×40 cm.
Comparons maintenant avec un 40×50 cm.
Je trouve qu’un cadre 40×50 cm fonctionne très bien pour un tirage 20×30 cm, car il offre une marge d’air suffisante autour de l’image sans l’étouffer.
Passons au format horizontal.
Et maintenant le même en 40×50 cm (les dimensions des cadres horizontaux semblaient à celles des verticaux).
Qu’en pensez-vous ? De mon côté, il n’y a pas photo !
Je sais, le jeu de mots est un peu facile…
J’ai tenté une approche différente en encadrant un tirage vertical avec une marge plus importante en bas qu’en haut, en suivant une règle de 1/3 en haut – 2/3 en bas.
Je pratiquais souvent ce genre de décentrement pour les formats verticaux.
Verdict ?
L’équilibre est bancal, la partie basse paraît bien trop imposante.
En m’intéressant aux méthodes de mise en page pour des publications, les auteurs conseillaient pour les blancs en haut et bas la règle suivante :
Répartissez la hauteur du blanc en 4/10 en haut et 6/10 en bas.
Par exemple si le blanc à répartir est de 50cm (hauteur du cadre) -30cm ( longueur du tirage) = 20cm
Alors mettez 20×4/10= 8 cm en haut
et
20×6/10= 12 cm en bas.
Sur ce tirage cela fonctionne assez bien.
Mais ce n’est pas toujours vrai…
Soit on ajuste la proportion, soit on aligne l’image, soit on la corrige à l’œil (ce qui est souvent la meilleure option).
Morale de l’histoire ?
Avant d’investir dans un cadre, testez différentes proportions avec un montage temporaire ou en plaçant simplement votre tirage sur une feuille plus grande. Parfois, c’est en ajustant à l’œil qu’on trouve le parfait équilibre.
Un bon encadrement ne se contente pas de protéger une photo, il amplifie aussi son impact visuel.
Que ce soit pour son plaisir ou pour une exposition, la dimension du cadre est importante.
Trop serré, il étouffe l’image.
Trop large, il peut la noyer.
Tout est question d’équilibre.
Au fil de mes tests, j’ai réalisé qu’il n’existe pas de règle universelle.
Mon format 30×40 cm ne fonctionne pas toujours avec des impressions 20×30 cm.
Deux solutions s’offraient à moi :
Résultat ?
Le format 40×50 cm pour un tirage 20×30 cm fonctionne très bien et laisse correctement respirer l’image.
Toutefois, pour les photos verticales, on peut essayer la règle des 4 et 6/10 ou bien une approche plus instinctive si l’on veut un léger décentrage.
L’équilibre visuel est subtil et demande parfois des ajustements à l’œil.
Je garde aussi en tête l’idée de réduire la taille de mes tirages.
D’un point de vue financier, des impressions plus petites et des cadres de moindre dimension sont plus économiques, tout en restant esthétiquement intéressants.
L’essentiel est d’expérimenter, en fonction du thème de la série (architecture, street,…) et du lieu d’accrochage.
Et vous, quelle est votre expérience avec l’encadrement de vos photos ?
Avez-vous trouvé un format qui fonctionne particulièrement bien pour la street photography ?
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