Côté langue de Shakespeare, je suis ce que l’on appelle dans mon pays une « brêle ». Mais alors une belle !
Pourtant, j’étais élève d’une école pilote en maternelle ! Je pense que mon cas a dû être éliminé des rapports sur cette expérimentation.
Je suis nul, mais je m’en fiche !
Si un bouquin, un film ou un documentaire me tente, je plonge dedans sans hésitations.
Lorsque je bloque, le dictionnaire en ligne et l’application « Google Traduction » viennent à mon secours.
Seul problème, c’est un peu long… Voir très long…
Mais parfois, ça vaut le coup.
Qui est Daido Moriyama, un maître de la street photography ?
Cet été, je me suis lancé un défi un peu fou : lire en anglais un bouquin entier sur Daido Moriyama. Oui, 150 pages en anglais ! Pas des sous-titres ou trois paragraphes d’article, non. Un vrai livre : How I Take Photographs.
Pourquoi lui ? Parce que Daido Moriyama, c’est un monument. Une légende vivante de la photographie de rue. Ses clichés sont bruts, granuleux, parfois flous, mais toujours pleins de vie. Il a réussi à capturer les villes japonaises avec une intensité que peu de photographes égalent.
Lire ce livre m’a demandé du temps, pas mal de temps, mais j’en ai tiré des leçons.
Allez, je vous en dévoile trois. Si vous ne connaissez pas encore le personnage, ces petites pépites vous donneront une idée de son approche unique.
Shootez comme Daido Moriyama !
Moriyama, c’est un photographe insatiable. Un vrai boulimique de l’image. Donnez-lui un appareil photo, et il devient incontrôlable.
Imaginez : en moins de 100 mètres, il peut griller une pellicule entière de 36 poses. Oui, 36 photos pour une poignée de mètres.
Cela peut sembler excessif, mais c’est là une première leçon : shootez sans compter.
En photographie de rue, vous ne pouvez pas tout maîtriser. Les scènes changent en une fraction de seconde. Le hasard joue souvent un rôle crucial. En multipliant les prises, vous augmentez vos chances de capturer le moment parfait.
Alors, pas d’hésitation. Sortez votre appareil et shootez. Et shootez encore.
Anticipez l’imprévisible à la manière de Daido Moriyama
Voici une anecdote qui illustre bien son instinct photographique. Dans le livre, Takeshi Nakamoto, l’auteur, raconte qu’un jour, ils se baladaient ensemble au détour d’une rue. Arrivé à l’angle d’un bâtiment, Moriyama dégaine son appareil et prend plusieurs clichés avant même de tourner le coin.
Intrigué, Nakamoto lui demande pourquoi. Après tout, rien de spécial ne semblait se passer à cet endroit.
Moriyama lui répond simplement : « Il allait peut-être se passer quelque chose. »
Et c’est là une deuxième leçon : anticipez l’imprévisible. En photo de rue, il faut être toujours prêt, toujours alerte. La rue est vivante, imprévisible. Parfois, le simple fait de déclencher avant que l’instant ne se produise vous permet de capturer l’insaisissable.
L’aller-retour : une astuce simple et efficace inspirée par Moriyama
Pour cette troisième tactique, je dois avouer que je l’ai déjà expérimentée. Et elle marche !
Lorsque vous arpentez une brocante, un marché en plein air ou une rue animée, ne vous contentez pas d’un aller simple. Une fois au bout, faites demi-tour et revenez sur vos pas.
Pourquoi ? Parce que la lumière change. Votre perspective change. Les scènes elles-mêmes évoluent. Ce que vous n’avez pas remarqué à l’aller peut soudain vous sauter aux yeux au retour.
Pratiquez la rue dans les deux sens. Vous serez surpris des résultats. Vos photos vous remercieront.
Faites le test. Ce n’est pas con du tout, croyez-moi.
Photographie de rue : leçons intemporelles de Daido Moriyama
En lisant ce livre, j’ai mieux compris pourquoi Moriyama est une icône. Sa philosophie est simple : ne cherchez pas la perfection, cherchez l’émotion.
Il ne s’agit pas de faire des images techniquement parfaites, mais de capturer l’énergie brute d’un lieu ou d’un moment. Ses photos granuleuses, souvent prises à la volée, racontent des histoires. Des histoires imparfaites, comme la vie elle-même.
Si vous voulez en savoir plus sur lui, plongez dans ses séries célèbres comme Shinjuku ou Provoke. C’est une plongée fascinante dans l’âme des villes japonaises.
Aujourd’hui, avec cette troisième technique — l’aller et retour —, il faut que je mette cet article à jour. Hop, on passe à 35 trucs !
Alors, comme le week-end approche et que les sorties sont sûrement au programme, relisez cet article. Avec toutes ces idées fraîches en tête, je suis sûr que vous serez tenté d’en tester quelques-unes.
N’oubliez pas : la photo de rue, c’est une aventure.
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