Aller au contenu

Le Fuji X100VI

Je ne pensais pas faire de newsletter cette semaine car je fais une visite éclair du côté de Marseille et d’Aix-en-Provence.

Plusieurs messages m’avisant de la sortie du Fuji X100VI, semblaient attendre mon avis sur la chose.

Vu que je suis ancien utilisateur du X100F et actuel possesseur d’un X100V, je devais certainement avoir un truc à dire sur un boîtier que je n’ai pas eu dans les mains.

Ouais, pas trop envie…

J’ai visionné deux ou trois vidéos sur You Tube étrangement semblable sur la future star de chez Fujifilm.

Et puis, tous comptes faits, j’ai peut-être une ou deux choses à dire que je n’ai pas retrouvées sur les différentes chaînes.

On y va ?

Si j’ai bien compris, les principales évolutions sont du côté :

  • du nouveau capteur à 40Mpx,
  • du stabilisateur et
  • pour finir de l’autofocus surpuissant bourré d’intelligence artificielle. Capable de suivre un oiseau, un chien, un avion, une fusée et peut-être SuperDupont. (Snif Gotlib)

 

Premier point : 40 Mpx sur le Fuji X100VI

 

Photo représentant un boitier sans capot avec une cellule de 26Mpx remplacée par une cellule de 40 Mpx

Super !

Vraiment utile pour imprimer un 30×45 par rapport aux 26Mpx du X100V ?

Pas certain.

Cropper dans les images ?

En photo de rue, la focale fixe présente deux intérêts :

  • La discrétion,
  • Obliger à faire les 3 ou 4 pas afin d’obtenir une image et une composition digne d’intérêt.

Je me suis rendu compte que je croppais assez peu mes images.

En revanche, je bouge beaucoup lorsque je photographie.

Une vraie ballerine !

Alors, si cela amène de la définition en plus, pourquoi pas…
Mais 40Mpx, c’est 54% de plus en taille fichier.
Je plains mon vieux Macbook qui rame déjà avec 26Mpx 😥.

Vu l’évolution des salaires en ce moment, je n’ai aucune envie de changer de bécane.

Et je ne parle pas de mes SSD annuels dont je vais devoir doubler la capacité.

Deuxième point : L’autofocus du Fuji X100VI rapide et intelligent.

J’ai tenté d’utiliser la vieille version de l’autofocus, sur le X100V.
Une version sans intelligence.

Je dois aussi en être dénué car je l’avoue : je ne sais pas faire.

Déplacer le bidule, attendre qu’il passe au vert et ensuite je ne sache plus quel autre truc à faire sur l’écran, j’ai très vite abandonné !

Pour moi, le plus rapide reste l’hyperfocale en manuel.

Si l’on désire assurer le coup, l’appui sur le bouton AEL/AFL réalise le point instantanément.

Revenir rapidement à l’hyperfocale ?
On fait la mise au point sur le sol, à environ 3 m devant soi, et on corrige suivant son ouverture.

Je ne suis pas très fut-fut, mais je suis certain d’être bien plus rapide.

C’est ce qui compte en photo de rue.

Autre point :

Faire la mise au point sur l’œil d’un chien (ou un avion) avec un 35mm ouvert à f/8 n’apporte pas grand-chose vu la profondeur de champ.

Sauf peut-être aux marketeurs de chez Fuji qui doivent recycler les composants du XT-5.

Troisième point : La stabilisation.

Certainement très bien et utile pour les longues focales, si cela ne ralentit pas la prise de vue.

À titre d’exemple, la latence au décèlement pour le X100V est de 0,01s. Ce qui est correct pour la photo de rue.
J’espère que la stabilisation du Fuji X100VI ne ralentit pas trop ce temps.

Un test simple à faire chez le marchand :
Tentez de capturer un passant avec les jambes bien écartées à 4 ou 5 mètres.

À défaut, avoir sa tête bien au centre de la porte.
Si vous y arrivez sans trop de difficultés, c’est bon.

Sa focale est équivalente à un 35mm ce qui est loin d’être considéré comme une longue focale. Les temps de pose habituels en street photo suffisent souvent largement.

La stabilisation autorise un diaphragme plus fermé, moins d’ISO. Tout cela pour 1800€.

À tester… si cela ne péjore pas la latence au déclenchement qui pour moi est capitale.

J’arrive à Toulouse !

Pour finir, car j’arrive déjà à Toulouse.

L’appareil est très bien mais je dispose déjà du X100V et je n’ai pas l’intention de changer d’ordinateur ni d’investir dans de la mémoire.

En revanche, si Fujifilm avait la bonne idée de proposer une version monochrome,
je pense que j’y regarderai à deux fois…

Si vous avez besoin de changer votre boîtier car le sol s’en est rapproché rapidement ou qu’il soit bien trop cher à réparer, attendez quelques jours.

Les occasions du X100V vont fleurir de tous les côtés.

Perso, je regarde plutôt les occasions du Leica Q2 ou du Q mais le 28 mm est un peu trop large pour ma distance.

J’ai un superbe 40mm Summicron de mon antique Leica CL. J’adorerais le reprendre avec un porte-objectif comme le M9 ou dans le genre du M240.
Et pourquoi pas en monochrome.

Mais je n’ai pas les finances et mon X100V est en grande forme.

Allez, je vous laisse, mon sandwich SNCF attend !

Une bonne occasion pour relire mes impressions sur mon passage du X100f au X100V et mes regrets sur deux ou trois petits points de détails toujours d’actualité.

Visuel de téléchargement de l'ebook gratuit sur la photographie de rue

Guide gratuit

Inscrivez-vous à la newsletter
et recevez l’ebook.
La street photography, de son histoire à l’editing, en passant par le droit à l’image. 
Tout pour débuter…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

À la une

Les réglages du Fujifilm X100V

Les réglages du Fujifilm X100V

En partant des besoins de la street photo, plongez dans des configurations optimales pour le Fujifilm X100V.
Une méthode adaptable à d’autres boîtiers, faisant de cet article une ressource pour affiner les paramètres de votre appareil.

Lire la suite »
Adobe : par ici les pépettes

Adobe : par ici les pépettes

Adobe : plus de pépettes pour moins de créativité ? Avec l’augmentation des prix de Creative Cloud en 2025, on se demande si l’IA qui choisit vos photos vaut vraiment le coup. Découvrez les détails, les alternatives, et réfléchissez avant de casser votre tirelire !

Lire la suite »
Nouveau spot photo de rue. Street photo à Bordeaux . La galerie bordelaise.

Un nouveau spot pour la street photo

La ville fourmille de petits coins propices à la pratique de la photo de rue.Je vous présente un de ceux que j’utilise de plus en plus. L’endroit est magnifique, avec une belle lumière pour la photo noir et blanc. Il illustre admirablement le F de Fishing de l’article sur les 3 règles de la street photo.

Lire la suite »
Page intérieure du livre Dreaming de Yasuhiro Ogawa

Yasuhiro Ogawa

Yasuhiro Ogawa, photographe japonais, compile 27 ans de travail argentique dans son livre. Ses clichés poétiques et intimes révèlent la beauté des détails quotidiens, entre ombre et lumière.

Lire la suite »
Chicago-Beach-Ishimoto

Yasuhiro Ishimoto : le photographe bilingue

Yasuhiro Ishimoto, photographe d’origine japonaise, a navigué entre deux cultures, celle du Japon et celle des États-Unis. Sa formation à l’Institute of Design de Chicago a favorisé une compréhension de la lumière, des formes et de l’espace, intégrant la notion japonaise de « Ma » dans sa vision artistique.

Lire la suite »

À la une

Les réglages du Fujifilm X100V

Les réglages du Fujifilm X100V

En partant des besoins de la street photo, plongez dans des configurations optimales pour le Fujifilm X100V.
Une méthode adaptable à d’autres boîtiers, faisant de cet article une ressource pour affiner les paramètres de votre appareil.

Lire la suite »
Un bateau passe la porte du Port de Bordeaux

Voir en noir et blanc

Rouge c’est quel gris ? Voilà une question qui est loin d’être anodine. L’absence de réponse nous prive de la possibilité de voir en noir et blanc. De plus, elle tire, a elle toute seule, la technique et des questions essentielles sur la photographie, la recherche du réel, la démarche du photographe.

Lire la suite »
Page intérieure du livre Dreaming de Yasuhiro Ogawa

Yasuhiro Ogawa

Yasuhiro Ogawa, photographe japonais, compile 27 ans de travail argentique dans son livre. Ses clichés poétiques et intimes révèlent la beauté des détails quotidiens, entre ombre et lumière.

Lire la suite »
Chicago-Beach-Ishimoto

Yasuhiro Ishimoto : le photographe bilingue

Yasuhiro Ishimoto, photographe d’origine japonaise, a navigué entre deux cultures, celle du Japon et celle des États-Unis. Sa formation à l’Institute of Design de Chicago a favorisé une compréhension de la lumière, des formes et de l’espace, intégrant la notion japonaise de « Ma » dans sa vision artistique.

Lire la suite »
Visuel de téléchargement de l'ebook gratuit sur la photographie de rue

Inscrivez-vous à la newsletter
et recevez le guide de la Street photo

Merci pour l'inscription !

Vous allez recevoir un email avec un lien de téléchargement et d'autres articles.