
l’autorisation droit à l’image, Etes-vous au clair ? (2023)
Le droit à l’image est le principal problème en street photography. Apprenez comment être au clair avec ce droit partout dans le monde.
Avez-vous déjà ressenti cette frustration en photographie de rue ?
Vous êtes là, prêt à choper la photo, mais votre esprit est accaparé par les réglages. Un œil sur la lumière qui change, une main sur la molette des ISO pour gagner en vitesse de prise de vue et en un instant, la scène disparaît.
Le fameux instant décisif c’est envolé.
À jamais…
Moi aussi, j’ai connu ça.
Je me souviens de mon premier appareil numérique, un Fuji X70.
Habitué à mon Leica CL argentique, je fonctionnais naturellement avec des ISO fixes. Ce boitier ne possédait même pas de priorité vitesse ou ouverture.
Quand j’ai commencé avec le Fuji X70, cette habitude m’a semblé naturelle.
C’était l’hiver, la lumière y était rare et douce. Pour simplifier ma journée, j’ai décidé de garder mes ISO sur 400, oubliant complètement ce réglage même dans les musées.
Ben oui, je pratiquais de cette manière en argentique.
Résultat ?
Comme je faisais confiance à la priorité à l’ouverture, j’obtenais des images légèrement floues par le mouvement.
Vous vous dites peut-être :
« Mais pourquoi ne pas simplement ajuster les ISO ? »
C’est une bonne question.
Après tout, les appareils modernes offrent cette possibilité, alors pourquoi s’en priver ?
Direction vers le réglage des ISO variables.
Le boitier gère lui même ce qui est le mieux en ISO. Je n’ai jamais vraiment compris comment les appareils choisissent les ISO.
Mais, bon…
Cette expérience m’a appris une chose : trop d’option technique peut parfois nuire à la cohérence et à la créativité.
Vous l’avez peut-être déjà remarqué dans vos propres séries : des photos à 125 ISO, lisses et nettes, côtoient celles à 3200 ISO, granuleuses et saturées de bruit.
Où est la cohérence ?
Comment construire une série quand chaque image semble appartenir à un autre univers ?
Fixer vos ISO – par exemple, à 400 – peut sembler limitant, mais c’est tout le contraire.
En réduisant les options techniques, vous ouvrez un champ immense pour votre créativité.
Vous arrêtez de jongler avec les réglages et commencez à vous concentrer sur l’essentiel : le moment, l’émotion, et ce grain si particulier qui donne vie à vos clichés.
Alors, êtes-vous prêt à redécouvrir le bonheur de la simplicité ?
Quand vous vous promenez dans les rues, appareil en main, qu’est-ce qui attire votre attention en premier ?
Les réglages techniques ou la scène qui se déroule devant vous ?
Si vous êtes comme beaucoup de photographes, votre instinct vous pousse parfois à vérifier votre appareil : la lumière a changé, le sujet se déplace, et votre premier réflexe est d’ajuster les paramètres.
Pourtant, en photographie de rue, chaque seconde compte.
Et lorsque je parle de seconde, je suis large !
Régulièrement, je déclenche juste sur une sensation sans trop savoir.
Un peu dans le style de Daidō Moriyama.
À part que les siennes sont mieux…
Fixer vos ISO à une valeur constante – par exemple, 400 – vous permet de libérer votre esprit au moins sur cette partie et de vous concentrer sur l’essentiel.
Avec cette démarche, vous vous offrez la liberté de penser moins à l’appareil et davantage à la composition, à l’histoire que vous voulez raconter.
Imaginez-vous en train de suivre un groupe de passants dans un marché bondé.
Le jeu des ombres, les couleurs des étals, les expressions des visages… tout cela mérite votre pleine attention.
Mais si vous êtes occupé à ajuster vos ISO, afin de garder de la netteté en gardant la profondeur de champ que vous désirez, vous déclencherez toujours avec un petit temps de retard.
On ne va pas dire que c’est raté, mais cela n’a pas marché…
En limitant vos réglages, vous devenez plus réactif, plus en phase avec votre environnement.
Par exemple, lisez l’article « Les 13 conseils de Tony Ray Jones ».
Nous sommes dans les années 70 et les appareils à priorité ouverture ou vitesse sont toujours dans les cartons des ingénieurs.
Tony Ray Jones ne parle pratiquement pas de technique ou de réglage hormis de sélectionner la vitesse de prise de vue à 1/250 sec. minimum.
En photographie de rue, l’instinct est votre meilleur allié. Et pour le cultiver, il faut simplifier.
Laissez votre appareil travailler pour vous en priorité ouverture ou vitesse, tout en maintenant vos ISO fixes. Votre créativité vous remerciera sans ajouter aux distractions techniques.
Le grain, le contraste, la texture, la clarté ou le vignetage apporte du caractère à vos images.
Ils définissent le style que vous désirez y apporter.
Prenez un instant pour réfléchir à vos dernières séries photo.
Ressemblent-elles à un ensemble cohérent ou à un patchwork de styles ?
En photographie de rue, l’harmonie visuelle est importante pour donner du sens à une série.
En fixant vos ISO, vous garantissez une homogénéité dans le grain et la texture de vos images.
Peut être est-ce par habitude et le résultat de mon histoire argentique en Tri X, mais j’aimai le grain du 400 ISO.
Ok, je suis d’accord, aujourd’hui le grain (bruit) de la 400 numérique n’a rien à voir avec celle de l’argentique traditionnel.
Mais, on a ses habitudes…
Je le trouvai subtil mais présent, suffisamment pour donner du caractère à mes clichés sans en altérer la netteté.
Il aidait à raconter une histoire, tout particulièrement si vous imprimez vos photos.
Contrairement aux clichés pris avec des ISO variables, où les différences de grain peuvent briser l’unité d’une série, un réglage fixe donne un aspect cohérent à votre travail.
Quand on utilise les ISO variables, une question finit toujours par se poser : comment l’appareil prend-il ses décisions ?
Montera-t-il rapidement les ISO pour préserver une vitesse d’obturation élevée, ou préférera-t-il ralentir la vitesse pour éviter d’ajouter du grain ?
À partir de quel moment, décidé t-il de faire grimper la sensibilité ?
Chaque marque, chaque modèle, suit sa propre logique.
Mais pour vous, en tant que photographe, cela reste un mystère et pour moi aussi…
La bestiole fait ce qu’elle veut !
Cette incertitude complique votre anticipation. Imaginez une scène où la lumière fluctue, un nuage passe puis un rayon de soleil décide de venir vous dire bonjour et disparaît aussitôt.
Comment réagira le programme de votre boîtier ?
Difficile à dire, non ?
Peut-être qu’il augmentera les ISO, mais au prix d’un grain plus marqué. Ou peut-être qu’il abaissera la vitesse, risquant un flou de mouvement.
Ces choix automatiques, invisibles mais omniprésents, vous éloignent de votre contrôle sur l’image.
Fixer vos ISO, au contraire, vous oblige à redevenir maître de vos décisions. Vous savez exactement comment votre appareil réagira : ce sera à vous d’ajuster (ou pas) l’ouverture ou la vitesse selon la lumière ou accepter un accident.
Cette simplicité rend la photographie plus prévisible et, paradoxalement, plus créative.
Vous êtes à nouveau aux commandes, et cela change tout.
Vous savez ce qui se passe.
Mais cette maîtrise ne signifie pas tout contrôler. Fixer vos ISO ouvre la porte à une autre dimension fascinante : celle du hasard.
En laissant vos autres réglages évoluer pour s’adapter à une lumière changeante, vous acceptez de perdre un peu de contrôle sur le résultat final.
Vous avez l’impression que je dis tout et son inverse ?
Vous avez raison, et c’est là que la magie opère, comme nous allons le voir…
Fixer vos ISO, c’est aussi accepter une part de hasard dans vos images, et cette part peut devenir une richesse inattendue.
En laissant vos ISO constants, d’autres réglages vont nécessairement s’ajuster pour compenser la lumière ambiante : l’ouverture, si vous travaillez en priorité vitesse, ou la vitesse, si vous êtes en priorité ouverture.
Vous ouvrez un champ à l’imprévu et à l’expérimentation.
Parfois, la vitesse d’obturation devient si lente qu’un léger flou de mouvement apparaît, capturant la vibration d’un passant pressé ou la danse floue d’une lumière.
D’autres fois, une grande ouverture crée une profondeur de champ plus réduite que vous ne l’auriez imaginé, isolant un détail inattendu dans la scène.
Ces « erreurs » techniques, souvent bannies, peuvent transformer une image banale en une photo qui respire l’émotion et l’authenticité.
Prenons un exemple : vous photographiez un musicien de rue en fin de journée, avec une lumière déclinante.
À ISO 400, l’appareil ajuste automatiquement la vitesse, qui devient légèrement trop lente pour figer complètement le mouvement de ses mains.
Résultat ?
Un flou délicat, qui traduit l’énergie de son jeu et donne une profondeur narrative à la photo.
Si vous aviez utilisé des ISO variables pour augmenter la sensibilité et figer la scène, auriez-vous capturé cette même sensation ?
En photographie de rue, le « raté » peut parfois surpasser la perfection technique.
Ces images, où le flou ou le bougé sont présents, dégagent une vie particulière, une proximité avec la scène que la netteté pure ne peut pas toujours transmettre.
En fixant vos ISO, vous ne recherchez pas la perfection mais l’authenticité. Vous vous donnez la permission d’explorer, de rater, et parfois, de réussir au-delà de vos attentes.
Alors, pourquoi ne pas accueillir le hasard comme un partenaire dans votre démarche photographique ?
Vous pourriez être surpris par la poésie qu’il ajoute à vos clichés.
Pour illustrer cette approche, prenons deux séries de photos : l’une avec des ISO variables et l’autre fixée à 400 ISO. La première pourrait montrer des variations notables entre les images – certaines parfaitement lisses, d’autres granuleuses, donnant une impression d’incohérence.
À l’inverse, la série prise à 400 ISO présentera une continuité visuelle. Le grain subtil unifie l’ensemble et crée une esthétique plus naturelle.
D’ailleurs, avez-vous déjà remarqué que, sur Lightroom, on ajoute souvent du grain pour casser le rendu trop propre du numérique ?
En fixant vos ISO à 400 dès la prise de vue, vous intégrez cette texture organique dès le départ, sans avoir besoin de retouches supplémentaires.
Cela donne à vos clichés un caractère unique qui attire l’œil et enrichit l’histoire qu’ils racontent.
Vos jpeg deviennent imprimables tels quels.
La photographie de rue est un art de l’instant, où chaque seconde compte. Fixer vos ISO, notamment à 400, peut sembler une contrainte, mais c’est en réalité une simplification qui libère votre créativité.
En vous débarrassant des incertitudes des réglages automatiques, vous vous recentrez sur l’essentiel : capturer l’instant, le moment qui vous parle.
Avec cette approche, vos images racontent une histoire visuelle homogène. Le grain constant à 400 ISO devient une signature esthétique, une empreinte qui donne de la profondeur à vos séries.
Ce réglage vous pousse aussi à explorer les opportunités offertes par les autres paramètres – ouverture et vitesse – tout en accueillant les petites imperfections et le hasard qui peuvent donner une vie à vos clichés.
Imaginez vos futures séries imprimées, chaque image se répondant visuellement grâce au même grain.
Une telle harmonie est précieuse, que ce soit dans un livre photo, une exposition ou même un simple portfolio.
Avec un ISO fixe, vous éliminez le stress des réglages pour vous concentrer pleinement sur votre sujet, votre cadrage.
Pourquoi ne pas essayer cette approche dès maintenant ? Prenez votre appareil, fixez vos ISO à 400 et partez en balade dans votre ville. Pendant une semaine, explorez différentes lumières, scènes, et ambiances en restant fidèle à cette sensibilité.
Ensuite, comparez ces nouvelles images à vos anciennes séries où les ISO variaient. Observez les différences : y a-t-il plus de cohérence, plus de spontanéité ?
Cette simple expérimentation pourrait transformer votre manière de photographier et enrichir votre style.
Alors, êtes-vous prêt à simplifier votre pratique et à laisser votre créativité s’exprimer ?
À vous de jouer !
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Prendre le temps, ralentir, et à force de ralentir, s’arrêter. Si le lieu est propice, avec un décor comme un mur métalique géométrique, une ouverture bizarre ou une particularité, ouvrez l’œil vous êtes sur un spot !
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Martin Parr l’adore !
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Le Fujifilm X100 V est la toute dernière évolution de la populaire série X100 de Fujifilm. Comparé à son prédécesseur, le X100F, il présente quelques améliorations notables.
Je l’ai testé, on en parle
Enfin, une méthode facile pour réussir ses photos de rue. En route pour la règle des 3 « F » en photo de rue !
Yasuhiro Ishimoto, photographe d’origine japonaise, a navigué entre deux cultures, celle du Japon et celle des États-Unis. Sa formation à l’Institute of Design de Chicago a favorisé une compréhension de la lumière, des formes et de l’espace, intégrant la notion japonaise de « Ma » dans sa vision artistique.
Yasuhiro Ogawa, photographe japonais, compile 27 ans de travail argentique dans son livre. Ses clichés poétiques et intimes révèlent la beauté des détails quotidiens, entre ombre et lumière.
Explorez la différence entre l’instant décisif capturé par un photographe de rue et l’image générée par l’IA. Peut-elle vraiment comprendre ce qui fait la magie d’une photographie ?
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La ville fourmille de petits coins propices à la pratique de la photo de rue.Je vous présente un de ceux que j’utilise de plus en plus. L’endroit est magnifique, avec une belle lumière pour la photo noir et blanc. Il illustre admirablement le F de Fishing de l’article sur les 3 règles de la street photo.
Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille !
Comment protéger mon appareil ?
L’eau n’a jamais fait bon ménage avec l’électronique.
Des solutions existent et j’ai fait mon choix.
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Bonjour, une façon de ne pas monter dans les isos est, dès le départ, d’ utiliser en photo de rue un appareil à petit, voire tout petit capteur, 1 pouce ou en dessous… Dès la pleine ouverture, la profondeur de champ est objectivement très grande (ce sont des lois optiques incontournables) et permet de laisser les isos en automatique ; en belle lumière, ils restent quasiment au minimum. On peut ainsi sans souci travailler au 1/500 éme, voire au 1/1000 ème. Le soir, la nuit, on déclenche beaucoup moins à la volée, la vitesse peut aller jusqu’ au 1/60 ème, sans que les isos montent exagérément. Une autre solution, encore plus radicale celle-là, si on souhaite une certaine homogénéité d’ aspect comme vous l’ évoquiez, serait de shooter constamant à isos très élévés, genre 3200 ; ce que je ne m’ interdis pas… Bonne année.
Bonsoir,
Je ne vois pas bien la cohérence entre votre préconisation de régler les ISO à 400 et ce que vous écrivez dans votre guide de la street photographie : privilégier la priorité vitesse (au moins 1/250 ème) et laisser l’appareil photo régler automatiquement les ISO.
Cordialement
Bonjour Maurice,
Merci pour votre remarque très pertinente !
Effectivement, dans le guide de la street photography, je recommande d’utiliser des outils comme la priorité vitesse et les ISO automatiques pour simplifier la prise de vue, notamment pour les débutants. Ces conseils visent à garantir des images techniquement correctes sans trop se soucier des réglages, ce qui permet de se concentrer sur l’instant et la composition.
Dans l’article sur les ISO, je propose une approche différente, plus avancée : bloquer les ISO à une valeur fixe, comme 400, pour obtenir une cohérence esthétique (notamment dans la texture) et explorer des effets comme le flou de bougé ou les filés. C’est une démarche plus expérimentale et artistique, adaptée à ceux qui souhaitent aller au-delà des techniques classiques et travailler sur des séries ou des impressions.
En somme, ces deux approches ne s’opposent pas mais s’adressent à des besoins et des objectifs différents :
– Pour débuter : simplification maximale grâce à la priorité vitesse et les ISO automatiques.
– Avec de l’expérience : exploration créative avec des réglages manuels pour des rendus spécifiques.
Je réfléchis d’ailleurs à approfondir ces sujets dans un futur article, notamment autour de l’idée de « photos ratées » et « photos réussies », en m’inspirant d’œuvres comme Nettement flou de Plossu.
Pensez-vous qu’un article sur ce thème pourrait vous intéresser, ainsi que d’autres lecteurs ? Je serais ravi d’avoir votre avis !
Belle journée et très bonnes fêtes !