
l’autorisation droit à l’image, Etes-vous au clair ? (2023)
Le droit à l’image est le principal problème en street photography. Apprenez comment être au clair avec ce droit partout dans le monde.
Newsletter du 17 mai 2024
La semaine dernière, je vous ai présenté Harold Feinstein, un photographe de renom appartenant à la New York School of Photography.
Aujourd’hui, je vous propose de remonter le temps et de découvrir les origines de la Street Photography, un mouvement artistique qui a vu le jour à New York dans les années 30-60.
Grâce à un livre de Gilles Mora et Howard Greenberg, issu d’une exposition ayant eu lieu à Montpellier en 2021, je peux creuser un peu le sujet.
Un petit lien vers la vidéo de l’expo
Ce que l’on nomme Street Photography est né durant cette période à New York.
Elle est dans la droite ligne de la New York School of Photography.
Peut-être l’occasion de découvrir de nouveaux éléments.
Vous me suivez ?
Commençons par :
Jane Livingston, ancienne conservatrice à la Corcoran Gallery of Art de Washington D.C. et au County Museum of Art de Los Angeles, a écrit un livre intitulé « The New York School: Photographs, 1936-1963 ».
Dans cet ouvrage, elle met en évidence qu’un lieu, une période et une communauté permettent de parler d’école photo de New York.
Dans son édition, 16 photographes étaient présentés : Diane Arbus, Richard Avedon, Alexey Brodovitch, Ted Croner, Bruce Davidson, Don Donaghy, Louis Faurer, Robert Frank, Sid Grossman, William Klein, Saul Leiter, Leon Levinstein, Helen Levitt, Lisette Model, David Vestal et Weegee.
Du beau monde, non ?
Leur sujet était le plus souvent New York lui-même : la chorégraphie aléatoire des trottoirs de la ville, l’écrasement des corps sur les plages de Coney Island, la lueur des lampadaires et l’éclat de Times Square.
Dans une certaine mesure, ils ont tous assimilé ou transformé les préoccupations photographiques de Lewis Hine, Walker Evans et Henri Cartier-Bresson, dont les positions ont ouvert la voie à l’émergence de l’école de New York.
Impossible de parler de cette époque sans citer aussi un lieu emblématique :
La Photo League était un groupement de photographes amateurs et professionnels réuni à New York autour d’objectifs communs de nature sociale et créative.
La Ligue est rapidement devenue active dans le nouveau domaine de la photographie sociale.
Contrairement à d’autres organisations de photographie, elle n’a pas épousé un style visuel particulier mais s’est plutôt concentrée à « remettre la caméra entre les mains de photographes honnêtes (…) qui l’utilisent pour photographier l’Amérique ».
Elle propose également des cours pour photographes débutants ou avancés, à une époque où ce genre d’enseignement n’existe pas dans les universités ou les écoles de commerce.
Une sorte de photo club…
Mais avec du beau monde : Berenice Abbott, Eugene Smith, Helen Levitt, Arthur Rothstein, Richard Avedon, Weegee, Robert Frank, Harold Feinstein, et bien d’autres…
Un documentaire existe mais en anglais et uniquement sur Amazon Prime US.
Je vous donne le lien pour un extrait : « Ordinary Miracles: The Photo League’s New York« ,
Le décor planté, venons-en à l’avènement de la Street Photography.
Direction le musée !
Le MoMA a contribué énormément à la reconnaissance de l’art photographique grâce à son directeur John Szarkowski.
Plusieurs expositions ont présenté les mouvements photographiques contemporains.
Par exemple, l’exposition « Family of Man« , énorme exposition fourre-tout, a été vue par 9 millions de personnes à travers le monde et a présenté 273 photographes.
Vous souvenez-vous ?
Harold Feinstein a refusé d’y participer car il ne voulait pas que l’on choisisse un cadrage à sa place.
Mais l’exposition qui peut être considérée comme la mise en place de la Street Photography est « New Documents » en 1967.
Cette exposition a présenté trois photographes : Diane Arbus, Garry Winogrand et Lee Friedlander.
Elle marque le passage de la photographie documentaire engagée socialement vers une nouvelle génération de photographes.
Szarkowski l’expose ainsi :
« Au cours de la dernière décennie (1957-1967), une nouvelle génération de photographes orienta la photo documentaire vers des fins plus personnelles. Leur objectif n’a pas été de réformer la société. Leur travail trahit une sympathie – presque une affection – pour les imperfections et les fragilités de la société. Ils aiment le monde réel malgré ses terreurs, comme source de tout émerveillement et fascination. »
Un petit lien vidéo vers l’anniversaire des 50 ans de News Documents.
J’espère que cette plongée dans l’histoire de la Street Photography vous aura plu.
N’hésitez pas à aller jeter un oeil sur le site du MoMA, les expositions ont été photographiées. C’est sympa pour apprécier les évolutions de la scénographie.
Les textes et la liste des oeuvres sont également présents.
Un régal !
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La street photography, de son histoire à l’editing, en passant par le droit à l’image.
Tout pour débuter…
Le droit à l’image est le principal problème en street photography. Apprenez comment être au clair avec ce droit partout dans le monde.
L’histoire de la street photography commence avec la Photo League de New York et les expos du MoMA comme « New Documents », qui ont marqué l’inauguration de ce nouveau genre.
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je dirais, bien fait, rien à retrancher.
Ecole pour vaincre sa timidité et apprendre à comprendre les gens.
garder le sourire et la bienveillance.
Merci beaucoup Jean, pour votre remarque.